Boupette Administrateur
Date d'inscription : 14/02/2011
| Sujet: Apistogramma macmasteri Sam 18 Fév 2012, 16:51 | |
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Apistogramma macmasteri(Kullander, 1979) Famille : Cichlidae Sous-famille : n/a Genre : Apistogramma Espèce : macmasteri Groupe : macmasteri Complexe : macmasteri Synonyme (anglais) : McMaster's dwarf ciclid
Répartition géographique : Localité type : dans le système du Rio Meta à Villavicencio en Colombie. Cependant, l’espèce a une distribution plus large : dans les cours supérieurs des tributaires Meta à Tame de l’Orénoque (Colombie) et des régions adjacentes du Vénézuéla. Uwe Werner et ses compagnons de voyage ont capturé l’espèce dans de nombreux endroits du Rio Metica, dans de l’eau noire, basse, fond de sable avec beaucoup de bois et de couches de feuilles (pH 5,5 à 6 ; dureté <1 °dGH et 2 °dKH, température autour de 27°C).
Introduction : Date et lieu inconnus, mais l’espèce était déjà importée pendant les années soixante.
Dimorphisme sexuel : L’espèce est connue pour son fort degré de dimorphisme sexuel et son double chromatisme. C’est un représentant du genre relativement grand et robuste, au corps massif. Chez le mâle, le corps est relativement marron, jaune-gris ou gris-bleu, et beaucoup de mâles ont des reflets métalliques bleus ou verdâtres. La nageoire caudale est ronde (en forme de lyre chez les vieux mâles) avec une frange inférieure et supérieure rouge. Les mâles ont une taille double de celle des femelles, avec une haute nageoire dorsale et des épines pointues. Chez les femelles, la nageoire dorsale n’est pas aussi développée et elles n’ont pas les marques rouges sur la caudale. Selon certaines humeurs, le bord de la dorsale et des pelviennes est noir. De plus, la plupart des femelles possèdent un trait abdominal noir, une tache anale noire et une tache noire sur la poitrine.
Maintenance en aquarium : Espèce pour de grands aquariums (30 gallons minimum) décorés avec beaucoup de végétation, de bois (ou de racines) et de roches pour composer un environnement structuré. Du sable fin comme substrat (car les poissons aiment le mastiquer). Ne requiert pas d’eau particulière ; d’acide à légèrement alcaline (pH de 4,5 à 7,5), excepté pour la reproduction, avec des températures comprises entre 24 et 28°C. Les mâles sont polygames et établissent un super-territoire dans lequel vivent plusieurs femelles (peut cependant être maintenu en couple dans un 20 gallons).
Comportement social : Espèce paisible qui peut être maintenue avec des co-locataires (tétras, etc., poissons de fond) mais agressive lors de la reproduction.
Régime alimentaire : Omnivore.
Reproduction en aquarium : La reproduction s’effectue dans de l’eau douce et acide et la ponte sur support protégé (trou de racine, grotte). La contribution du mâle pour la reproduction se limite à protéger et défendre son territoire. La femelle pond jusqu’à 200 œufs et s’occupe entièrement de sa ponte et des alevins, qui naissent après 36 à 72 heures. Pendant le développement des larves, la femelle les reloge souvent dans des endroits cachés différents. Entre 7 à 10 jours après leur naissance, les alevins sont en nage libre et acceptent immédiatement des nauplies d’artémias vivantes. Ils grossissent vite et atteignent la maturité sexuelle entre 4 à 8 mois.
Degré de difficulté :2-4
1 = pour débutant (très facile) 2 = pour des aquariophiles plus expérimentés (assez facile) 3 = pour des aquariophiles plus avancés (relativement difficile) 4 = pour des aquariophiles avancés (difficile) 5 = pour des experts (très difficile)
Remarques : 1) A-number : A 120, A 121. 2) Il est préférable, pour la maintenance en aquarium, de faire varier la température entre 24 et 28°C et de ne pas la garder toujours identique. Si les poissons sont maintenus pendant de longues périodes de temps dans une température égale, ils deviennent susceptibles à l’hexamita ainsi qu’à la tuberculose des poissons (noter que cette dernière est très fréquente en animalerie et qu’aucune cure n’est connue). 3) L’espèce aussi décrite par Kullander en 1979, A. viejita (A 122), est fréquemment confondue avec celle-ci ; en fait, il est fort probable que pratiquement tous les poissons vendus sous le nom de A. viejita sont en fait des A. macmasteri. 4) Le nom de l’espèce provient du cichlidophile américain Mark McMaster, à qui Kullander l’a dédiée.
Références : Uwe Römer, Cichlid Atlas, vol. 1 (Mergus, 2002); Ingo Koslowski, Die Buntbarsche Amerikas, vol. 2 (Ulmer, 2002).
Photo : LDriver ©Aquamania
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